Lors d’une récente visite, l’agent me confie que le visiteur précédent lui avait proposé de s’aligner au prix, convaincu qu’il n’y aurait besoin que de travaux de rafraîchissement. Que nenni ! L’appartement était semi-enterré, sans traitement contre les remontées capillaires, avec des murs destinés à condenser dès les premiers mois d’hiver. Bilan : au moins 25 000 € de travaux pour résoudre les pathologies d’humidité. Une surprise qui aurait pu être évitée.

L’on a sollicité mon regard d’architecte-ingénieur en environnement pour un petit duplex – le premier achat d’une cliente. L’objectif est multiple :

·       Repérer les vices cachés ou défauts structurels,

·       Chiffrer les réparations à engager, en vue du PTZ

·       Construire un argumentaire solide pour renégocier le prix,

·       Rassurer le vendeur sur le sérieux de la démarche.

Enfin, il y’avait l’avantage de mettre l’agent immobilier en difficulté sur le discours commercial qu’il a pu tenir – adieu les surfaces fausses, les projections fumistes, les paillettes fumigènes!

Résultat : l’achat est conclu en passant de 127 200 à 111 500 euros hors frais d’agence, avec des travaux éligibles à l’éco-PTZ s’élevant à 25 000 euros. Cette visite s’en suit d’un estimatif rapide, pour l’aider à chiffrer son projet et demander les devis à ses entreprises dans le cadre du dossier bancaire.

La visite préliminaire, c’est un pas de côté dans le tumulte immobilier. Une expertise rapide et abordable, qui peut vous faire économiser des milliers d’euros et éviter bien des déconvenues !