L’appel aux services d’un architecte ne doit plus se limiter à une poignée de favorisés.

Dans cette série sur l’accessibilité de l’architecture, l’approche participative apparaît comme un levier essentiel : pour construire avec et non pour. Le concept est simple et collectif : réunir des moyens humains et financiers autour d’un même projet, ce qui permettrait une architecture personnalisée mais compacte, et des coûts partagés mais amortis.

Le rôle de l'AMOU

Pour que cette démarche solidaire et démocratique de l’acte de bâtir fonctionne, il faut se faire accompagner par un acteur supplémentaire : l’AMOU, ou Accompagnateur à la Maîtrise d’Ouvrage d’Usage, joue le rôle de traducteur entre habitants et professionnels, et aide à faire avancer un projet sans perdre en efficacité ni en sens collectif. L’AMOU navigue entre la complexité règlementaire, le jargon technique de la maîtrise d’œuvre et les décisions collectives. Son but est donc de fluidifier un processus qui peut s’étaler sur plusieurs années.

Le levier méconnu de l’architecture participative permet aussi d’accéder à un foncier plus attractif mais moins spéculatif, notamment dans le cadre des Zones à Construire, et parfois même à des subventions supplémentaires, car il est un puissant outil de communication pour les collectivités !

Pour en savoir plus...

Pour un retour d’expérience, suivez la coopérative d’habitant.e.s HICéO de la Rochelle (https://www.cooperativehiceo.fr/), ou bien la cartographie d’habitatparticipatif-france.fr – on y voit qu’il n’y a pas que les températures qui grimpent : les envies de faire ensemble aussi !