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Dans l’ancien, isoler sans étouffer les murs, c’est vital. Alors on oublie la laine minérale, et on compare deux vraies solutions biosourcées. Sur support minéral, le béton de chanvre est une réponse de choix. Mais quelle mise en œuvre privilégier ?
Le béton de chanvre : quésaco ?
L’intérêt premier de cet isolant à changement de phase est qu’il permet à votre paroi minérale de « respirer ». Il traite l’étanchéité tout en permettant une perméabilité à la vapeur d’eau. Posé en intérieur, il régule fortement l’hygrométrie relative, et il apporte de l’inertie de stockage-transmission nécessaire au confort d’été. La différence majeure des deux techniques se fait à la pose :
🌿 Béton de chanvre projeté : sur-mesure, mais long à sécher.
Ce béton peu dense et humide est projeté directement sur ossature ou mur. Il épouse toutes les irrégularités, favorise la percolation de la vapeur, régule l’humidité et apporte une inertie estivale remarquable. Il demande plusieurs semaines de séchage (≈ 1 cm/semaine), à anticiper en chantier, et une pose par des artisans formés et équipés.
🧱 Bloc de chanvre stabilisé : prêt à poser et sec.
Préfabriqué et sec à la livraison, il est idéal en filière sèche, pour les auto-constructeurs ou les chantiers en hiver. On le recommande aussi en cloisonnement intérieur entre des pièces nécessitant de l’inertie. Etant compacté, il assurera une meilleure inertie, mais sa forme peut limiter les transferts de vapeur. On compense par une lame d’air ventilée, une surépaisseur de mortier, ou une insufflation complémentaire.
Pour aller plus loin, explorez les fiches matériaux sur enviroboite.net du label Bâtiment Durable Méditerrannée ! Et pour découvrir ces mises en œuvre sur le terrain, odeys.fr organise régulièrement des visites de chantier en Gironde.
